Le vent
... connaît les mots que je retiens, il les emporte, discrets, effilochés, vers une absence aux contours incertains, où même le temps n'ose plus marcher.
Il frôle ma peau d'un frisson ancien, comme si une voix s'y étais cachée, un souffle d'ombre, un écho lointain, d'un moi perdu dans l'inachevé.
Je n'écris plus qu'avec l'air, un battement d'âme éparpillé.
Chaque brise, douce ou sévère, me devine, me redessine, là, dans l'invisible lié.
Chris
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