Mes films
Ingrid Bergman
Caroline Lake Quiner
"RBG" de Besty West
Synopsis
À 85 ans, Ruth Bader Ginsburg est devenue une icône de la pop culture. Juge à la Cour Suprême des Etats-Unis, elle a construit un incroyable héritage juridique. Guerrière, elle s'est battue pour l'égalité hommes/femmes, et toutes formes de discrimination. Son aura transgénérationnelle dépasse tous les clivages, elle est aujourd'hui l'une des femmes les plus influentes au monde et le dernier rempart anti-Trump. Betsy West et Julie Cohen nous font découvrir la fascinante vie de celle que l'on nomme désormais "Notorious RBG".
Chris
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Quel destin !
Un film passionnant et émouvant sur cette juge à la Cour Suprême des États-Unis, une femme de tous les combats, qui s'est battue toute sa vie pour l'égalité des droits et qui est toujours en poste. Un film qui remonte le moral quand on voit cette petite dame se battre avec autant de ferveur.
Une très belle découverte et un vrai baume au cœur !
"This is me" de Justin Paul
Chris
S'entourer de personnes qui ont un charisme incroyable, une formidable énergie, une certaine intelligence du coeur... garder ces pépites précieusement et continuer à avancer !
"12 jours" de Raymond Depardon
"Le brio" d'Yvan Atall
Synopsis :
Neïla Salah a grandi à Créteil et rêve de devenir avocate.
Inscrite à la grande université parisienne d’Assas, elle se confronte dès le premier jour à Pierre Mazard, professeur connu pour ses provocations et ses dérapages. Pour se racheter une conduite, ce dernier accepte de préparer Neïla au prestigieux concours d’éloquence. A la fois cynique et exigeant, Pierre pourrait devenir le mentor dont elle a besoin…
Encore faut-il qu’ils parviennent tous les deux à dépasser leurs préjugés.
Chris
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Fluide, subtil et captivant, ce film tient sa force de ses dialogues aiguisés et corrosifs qui osent tout sans jamais se tromper. Et si l’histoire aborde avant tout le racisme, elle le fait avec finesse et éloquence.
Rire de tout devient alors jouissif et même les plus gros des clichés parviennent à nous faire sourire. Le ton reste toujours léger et raffiné, sans oublier ne pointe de fourberie.
On s’amuse donc avec les personnages tout en admirant leur jolie façon de s’exprimer.
"A voix haute – la force de la parole" de Stéphane de Freitas
Chaque année à l’Université de Saint-Denis se déroule le concours "Eloquentia", qui vise à élire « le meilleur orateur du 93 ». Des étudiants de cette université issus de tout cursus, décident d'y participer et s'y préparent grâce à des professionnels (avocats, slameurs, metteurs en scène...) qui leur enseignent le difficile exercice de la prise de parole en public. Au fil des semaines, ils vont apprendre les ressorts subtils de la rhétorique, et vont s’affirmer, se révéler aux autres, et surtout à eux-mêmes. Munis de ces armes, Leïla, Elhadj, Eddy et les autres, s’affrontent et tentent de remporter ce concours pour devenir « le meilleur orateur du 93 ».
Chris
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Un vent de fraicheur ! A Voix Haute c'est le film qui nous fait rire, qui nous émeut, qui nous fait vibrer. Les récalcitrants diront qu'il frôle le cliché, les autres y verront enfin une illustration à la hauteur de la France. Une France solidaire, une France unie, une France métissée. Oui, avec Eloquentia on redécouvre le sens de la fraternité car peu importe d'où l'on vient, on est uni par la même volonté, celle d'évoluer ensemble.
"Lion" de Garth Davis
Une incroyable histoire vraie : à 5 ans, Saroo se retrouve seul dans un train traversant l’Inde qui l’emmène malgré lui à des milliers de kilomètres de sa famille. Perdu, le petit garçon doit apprendre à survivre seul dans l’immense ville de Calcutta.
Chris
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L'idée de montrer ce que le travail de quête quasiment obsessionnelle, ici la recherche de ses origines, peut déstabiliser celui qui le mène et par conséquent tout son entourage. Ce qui à travers le destin de Saroo, est formidablement illustré. La vie de cette famille qui a tout voulu donner à ces deux enfants recueillis et aimés, va basculer avec tout ce que cela implique et comporte en terme de réflexion sur l'adoption, quant à ses joies mais aussi ses difficultés. À ce titre, un superbe moment se détache du film lors de l'échange entre Saroo et sa maman australienne où les mots sont choisis sur le fil, où toute la souffrance des deux parties remonte inexorablement.
L'Inde à ce propos est d'ailleurs filmée sans concession aucune, misère humaine et beauté des paysages cohabitent paradoxalement sous l'œil révélateur de la caméra et de ce petit bonhomme étonnant.
"Un jour dans la vie de Billy Lynn" d’Ang Lee
En 2005, Billy Lynn, un jeune Texan de 19 ans, fait partie d'un régiment d'infanterie en Irak victime d'une violente attaque. Ayant survécu à l'altercation, il est érigé en héros, ainsi que plusieurs de ses camarades. Et c'est avec ce statut qu'ils sont rapatriés aux Etats-Unis par l'administration Bush, qui désire les voir parader au pays... avant de retourner au front.
Chris
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"On me récompense pour le pire jour de ma vie".
Cette phrase prononcée par Billy montre bien le contraste entre la réalité de la guerre et la façon dont les Américains perçoivent tout cela de loin. Pendant près de deux heures, on suit ces soldats lors de leur tour d'honneur durant lequel ils sont choyés mais aussi parfois malmenés sans parler de tous ceux qui tentent de profiter de cette histoire pour se faire de l'argent dessus.
Cet "entracte" durant la MT d'un match est une grande fête superficielle et tape à l'œil qui met les soldats mal à l'aise et accentue le décalage entre eux et les autres.
"Loving" de Jeff Nichols
Mildred et Richard Loving s'aiment et décident de se marier. Rien de plus naturel – sauf qu'il est blanc et qu'elle est noire dans l'Amérique ségrégationniste de 1958. L'État de Virginie où les Loving ont décidé de s'installer les poursuit en justice : le couple est condamné à une peine de prison, avec suspension de la sentence à condition qu'il quitte l'État. Considérant qu'il s'agit d'une violation de leurs droits civiques, Richard et Mildred portent leur affaire devant les tribunaux. Ils iront jusqu'à la Cour Suprême qui, en 1967, casse la décision de la Virginie. Désormais, l'arrêt "Loving v. Virginia" symbolise le droit de s'aimer pour tous, sans aucune distinction d'origine.
Chris
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